Rien de neuf cette année, bilan à 6 mois.
Ça y est, juillet pointe le bout de son nez et avec lui, je boucle mes 6 premiers mois du défi « rien de neuf cette année ». En début d’année, je vous avais parlé de mon premier mois et des premiers ratés de ce défi consistant à ne rien acheter de neuf pour privilégier l’économie circulaire. Voici où j’en suis au bout de 6 mois.
Un carnet « rien de neuf cette année »
J’ai donc dans mon carnet fétiche des pages dédiées au défi où je liste mes achats :
- L’occasion, la récupération, la création : je peux mesurer la réussite en constatant ce que je n’ai pas acheté neuf.
- Neufs : oui, il y en a. Il est important à mes yeux de les identifier pour comprendre pourquoi j’ai fini par m’écarter du défi et ainsi identifier les pistes de progrès.
Qu’y a-t-il au bilan dans ce carnet ?
Assez peu d’achats
Comme à chaque envie, besoin, j’applique la méthode BISOU, je me rends compte que finalement, je n’ai pas besoin de grand-chose. N’en déplaise à la société de consommation, je consomme assez peu.
L’effet confinement
Cette année a été spéciale avec ces 2 mois où seuls les magasins de première nécessité ont été ouverts. A mon grand désespoir, mon dépôt-vente préféré est resté fermé et les sites de vente en ligne mis en stand-by. Ce n’est pas une critique, juste un constat.
De ce fait, 2 options se sont présentées à moi : acheter neuf en ligne sur des grands sites internationaux à l’éthique douteuse ou attendre…
J’ai attendu et je me rends compte qu’entre la mi-mars et la mi-mai, je n’ai presque rien acheté (outre la nourriture et les produits d’hygiène qui n’entrent pas dans le défi).
La gestion des anniversaires avec le défi « Rien de neuf cette année »
J’avoue, j’ai appréhendé l’anniversaire de mon loustic cette année.
J’avais prévu de lui peindre une toile de ses héros de dessins animés préférés (oui, vous ne connaissez pas tous mes talents 😉) et je voulais lui offrir une nouvelle raquette de ping-pong, son sport de prédilection.
- La toile : j’y ai mis tout mon cœur et mon talent. J’avais déjà tout en stock (toile, pinceaux, peinture). J’étais franchement contente du résultat. Et j’avais rien acheté. J’ai emballé la chose dans un furoshiki. Et petit flop. C’est passé pour un « cadeau de confinement » parce que les « magasins sont fermés ». C’est pas grave, quand il sera grand, il verra le tableau peint par sa maman avec un autre œil. Je ne me vexe pas pour ça.
- La raquette de ping-pong : impossible à trouver d’occasion en plein mois d’avril cette année… J’annonce donc que le 2e cadeau arrivera quand on pourra reprendre une vie « normale ». Et mon fils m’a demandé de ne pas lui offrir une raquette parce que Papy et Mamie ont déjà prévu ça mais qu’il aimerait bien un nouveau Deck Yu Gi Oh ! Si vous ne connaissez pas, il s’agit de jeux de cartes, assez complexes, qui permettent aux joueurs de s’affronter en duel et ça se collectionne comme des cartes Pokemon. Sauf que le marché de l’occasion est ultra cher et plein de cartes collectors…
😱 J’ai fini chez Cultura…
Mais je suis assez fière de moi, parce que je suis ressortie de ce temple de la consommation culturelle avec seulement le paquet de cartes alors que j’avais lorgné de chouettes bouquins, le rayon des ukulélés et des Lego Harry Potter…
Et mon anniversaire à moi ?
La gestion des anniversaires des autres est une question sensible mais son propre anniversaire, c’est pas mieux.
Quand j’étais petite, on m’a appris à ne pas refuser un cadeau. Bon bah, j’ai un nouveau maillot de bain, neuf, mais éthique !
Les projets et les limites du marché de l’occasion
En regardant mon bilan, je me rends compte qu’un certain projet m’a conduit à acheter pas mal d’objets neufs : nous rénovons et réaménageons notre van pour nos micro-aventures. Nous avons listé ce dont nous avions besoin et nous nous sommes confrontés aux limites du marché de l’occasion :
- Equipement de cuisine : après quelques mois à fouiner le dépôt-vente régulièrement avec ma liste, nous avons fini par acheter quelques objets neufs : couverts, passoire, cafetière italienne. Nous avons privilégié des produits de qualité qui devraient durer « la vie des rats ». Merci l’inox !
- Matériel de bricolage : un voisin menuisier nous fait des meubles sur mesure avec du bois de récupération. C’est topissime ! Donner une 2e vie à des chutes de bois est parfaitement en alignement avec nos valeurs. Rien de neuf ! Sauf qu’il n’y en n’a pas assez… si on veut partir en Août. Attendre ou acheter du bois neuf ? Il y a donc eu quelques achats neufs mais toujours calculés pour éviter le gaspillage.
- Mobilier : nous convertissons un vieux clic clac en canapé-lit sur mesure pour le van. Cela valait la peine de le garder au fond d’un garage… Vive la récup’ !
J’ai aussi un projet en cours pour le blog, pour lequel j’ai acheté du neuf… Affaire à suivre !
Prochaines étapes du défi !
L’été est là. « Rien de neuf cette année » continue. Je n’ai pas de doute sur le fait que je résisterai aux appels des soldes et des babioles de l’été.
Mais la rentrée scolaire va pointer son nez, accompagnée de l’achat des fournitures scolaires. Et il faudra certainement refaire la garde-robe du loulou. Mais je suis sereine.
On en reparle à l’approche de Noël…
Pour celles et ceux qui se sont aussi lancés, qu’est-ce que ça donne chez vous ?
