Vivre sans frigo, qu’est-ce qu’elle a encore inventé ?! Il faut que je vous raconte…
Tout a commencé un jour d’hiver où je me suis dit : pourquoi utiliser de l’électricité pour faire fonctionner mon frigo alors qu’il fait la température du frigo dehors ? Comme j’aime tester plein de choses, j’ai éteint le frigo et placé mes aliments dehors, sur la terrasse dans une grande boite en polystyrène à l’abri des oiseaux et des chats.
Cette histoire de vivre sans frigo a duré 2 mois puis les températures ont remonté et j’ai tout remis au frigo. 2 mois d’économie d’électricité c’est bien, mais est-ce qu’on peut aller plus loin ? La réponse est oui ! Et c’est Marie Cochard qui nous propose ses astuces !
A la recherche d’idées pour continuer mon aventure sans frigo, je suis tombée sur ce livre. Je me suis empressée de le commander d’occasion sur mon site préféré (Rakuten propose un marché de l’occasion côté livres qui est imbattable ! ça ne bat pas l’emprunt à la bibliothèque, certes, mais je m’égare.)
Le début du livre est très clair sur les objectifs : réduire notre consommation d’électricité et éviter le gaspillage alimentaire. En effet, les Français gaspillent une grande quantité d’aliments périmés qui ont été oubliés au fond du frigo ou mal conservés.
Se passer d’un frigo ne sera possible que si on ne consomme pas d’aliments industriels (pizzas, plats préparés etc.). En effet, ceux-là on réellement besoin d’être conservés au frais. Par contre, si vous conservés des ingrédients pour cuisiner, vous vous rendrez compte qu’on peut faire (presque) sans frigo.
Idem, il faudra baisser la consommation de viandes, poissons etc. Et en cas d’achat, il faut les cuisiner et manger tout de suite car sans frigo, la conservation sera hasardeuse.
Ce livre est donc une mine d’information sur les méthodes de conservations qui étaient utilisées depuis très longtemps. Jusqu’à l’invention du frigo en fait. Et bien conserver ses fruits et légumes évite donc le gaspillage alimentaire !
Le plus ? Marie accueille de nombreuses invitées qui partagent des recettes ancestrales comme le kimchi venu tout droit de Corée ! D’ailleurs, dans la catégorie « fermentation » vous pouvez aussi faire de la choucroute maison. C’est assez facile. Et avec du chou rouge, ça ajoute une touche de couleur très sympa.
Bref, je vous encourage vraiment à lire ce livre et en tirer les astuces qui vous seront utiles pour mieux conserver vos aliments selon votre mode de vie et vos habitudes alimentaires.
Je vais vous parler tout de suite des limites que j’ai éprouvées à la lecture du livre en question :
Les cuisines et appartements modernes sont faits autour de la conservation au frigo et congélateur. Quand on voit les nouveaux frigos qui sont de vrais atouts décos dans une cuisine, on comprend vite l’idée. Et donc, nos aïeux stockaient de nombreux fruits et légumes à la cave : endroit frais, tempéré à l’abri de la lumière. Ils utilisaient aussi un cellier : pièce fraîche, généralement au nord de la maison et à l’abri de la lumière aussi. Et en habitant en ville dans une F3 au 3e étage, plein sud… comment dire… J’ai transformé un de mes placards en cellier mais cela reste de la conservation à la semaine car la température n’est pas vraiment stable. Je ne garderai pas des cageots de pommes tout l’hiver : y’a pas la place.
J’ai bien réussi à faire entrer la préparation de mes repas dans mon agenda de maman qui travaille à temps plein et qui anime un blog. C’est chaud mais ça passe parce que je fais les courses une fois par semaine.
Sans frigo, il faudrait que j’y aille 2 fois par semaine. Du coup, je comprends pourquoi il y a un marché le mercredi et le samedi dans ma ville. Mais je n’ai pas le temps de faire les courses 2 fois par semaine.
On comprend mieux pourquoi les industriels proposent de la nourriture qui se conserve longtemps.
En tous cas, ce livre m’aura appris que je ne conservais pas bien mes aliments.
Non, il ne faut pas mettre tous les légumes dans le bac à légumes…
Voici la liste d’aliments que je mettais au frigo et qui vont maintenant au placard :
Habituellement, je gardais déjà les fruits dans une corbeille à fruits…
Donc au final, il ne reste plus grand-chose dans le frigo :
Au final, je me rends compte qu’on n’a pas besoin d’un frigo énorme pour vivre convenablement. Je ne pense pas me passer d’un frigo sans avoir une émeute à la maison parce que les yaourts chauds, c’est pas bon. Idem pour la bière 😉
Donc on garde un petit frigo de classe A+ qu’on pense à dégivrer et dépoussiérer (vous savez la grille derrière, pour éviter la surchauffe du moteur).
C’est vrai on n’a pas parlé de lui, qui consomme aussi beaucoup d’énergie aussi.
Mon congélateur a rendu l’âme l’été dernier (fichue obsolescence programmée, 2 semaines après la fin de garantie). Cela fait donc un an que je vis sans… Et pour être honnête, il me manque. Principalement pour conserver les restes ou pour cuisiner des maxi portions (genre 3 plats de lasagnes d’un coup au four…). Mon fils dirait qu’il aimait bien avoir des glaces de temps en temps. Sans oublier la conservation d’épluchures de légumes pour faire mon bouillon cube.
Vivre sans frigo, c’est donc possible mais implique une certaine organisation. Dans ma future cuisine, je privilégierai donc un frigo de petite taille, des placards avec clayettes pour faire un garde-manger à l’ancienne. Et je continuerai d’éteindre le frigo pour les 2 mois d’hiver qui me permettent un stockage dehors !
Et vous, êtes-vous prêts à vivre sans frigo ?
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